Człowiek jako element młodzieńczej poezji Mickiewicza
Abstrakt
L'homme — élément des poésies de jeunesse de Mickiewicz
Le présent ouvrage étudie, chez Mickiewicz, l’art de modeler les personnages et de s’en servir comme de moyens d’expression. Dans la première étape, la poésie de Mickiewicz présente plus volontiers la grandeur que la petitesse de l’homme. Voilà pourquoi la lignée de petits poèmes satiriques ou héroï - comiques finit bientôt. C’est la rhétorique des programmes versifiés de la poésie lyrique des Philomates qui domine. Żywiła dénote une certaine sévérité de parabole qui présente l’héroïne principale comme un exemple de conduite à imiter. De cette conception du personnage-héros découle la nécessité de modeler celui-ci d’après la méthode classique. Ce sont des individus sublimés, esquissés en grandes lignes sans souci des proportions humaines. Les personnages ainsi créés rapellent plutôt des statues que des hommes vivants, ils nous font croire que tous sont appelés à la grandeur, mais toute la vie intime y est passée sous silence.
Dans cette poésie, la personnalité humaine est montrée comme un exemple édifiant et non pour provoquer une émotion lyrique. C’est pourquoi la poésie lyrique de Mickiewicz première manière est si peu lyrique, car il y a beaucoup de pathos didactique. Ainsi ni les poèmes érotiques ni les confidences ne donnent le ton à cette poésie, c’est la rhétorique du programme qui parle.
La deuxième période de l’activité littéraire, se résumant dans les deux premiers volumes, est sous le signe du romantisme, quoique la méthode classique, qui héroïsait les personnages, ne perd pas toute son influence — comme le prouve le personnage de Grażyna. L’opposition de Mickiewicz contre le sentimentalisme est beaucoup plus marquée à cette époque. Le poète affaiblit l’effet de sensiblerie en introduisant de l’humour et il détruit l’impression de production de schémas en série, en donnant des détails qui individualisent les objets du monde qu’il présente.
Cela aboutit, dans les ballades et dans la IIe et IVe parties des Aïeux, à l’image de l’homme montré dans sa quotidienneté, mais aussi dans ses contacts avec le monde surnaturel des „merveilles” romantiques. Pour voir ce monde il faut, selon le poète, regarder avec les yeux d’un homme du peuple, naïf et simple. La poésie de Mickiewicz de cette période porte la marque de cette „rusticité”. Mais, en même temps, il y a chez lui une tendance à montrer l’homme dans la dynamique de sa vie intérieure, conformément aux exigences d’unité du portrait de l’individu. Cette tendance, déjà visible dans Grażyna sera une révélation artistique dans la IVe partie des Aïeux. 11 “en est de même, à cette époque, dans sa poésie lyrique qui exprime avant tout la vérité intime du coeur, et qui perd son caractère didactique et rhétorique. Le ton déclamatoire faiblit et c’est le ton de délibérations, de méditations et de pensivité élégiaque qui devient la note dominante. On rencontre plus souvent l’intonation interrogative ou la structure de conversation familière ou confidentielle, non plus scénique et à programme, comme autrefois.
A la fin du travail, il y a un aperçu synthétique de l’évolution de ce problème dans la création littéraire ultérieure de Mickiewicz. En se basant sur les matériaux rassemblés, l’auteur formule les 4 tendances principales de l’art de former les personnages (chez Mickiewicz). La première concerne l’aspect social de ceux-ci. Le héros, chez Mickiewicz, est un homme bien planté dans la société, même quand il est, conformément aux tendances romantiques, un ennemi des liens imposés par celle-ci. Bien plus, cet homme est, le plus souvent, un héros qui se sacrifie pour la société, c’est un héros national qui ne connaît ni limites ni mesure dans le sacrifice qui n’est pour lui qu’un simple devoir à remplir. La deuxième tendance se manifeste dans le domaine moral. Peu nombreux sont les écrivains qui surent montrer d’une façon si attrayante la beauté de la pureté morale de l’homme. Dans le monde poétique de Mickiewicz, les commandements de l’éthique font loi, sans admettre aucun compromis. La troisième tendance découle de l’amour pour l’homme et de la conception anthropocentrique du monde naturel. L’être humain est, dans ce monde, ce qu’il y a de plus précieux. Cela décide du caractère humaniste de la poésie de Mickiewicz.
Le quatrième facteur, le plus important, c’est l’aspect surnaturel. Le héros de Mickiewicz est un homme qui est à l’étroit dans le monde des phénomènes exclusivement matériels, il aspiré aux valeurs durables, à ce qui est invariable et éternel; il sent qu’il y a au monde des forces cachées, mystérieuses et puissantes, bien qu’elles ne se laissent pas découvrir par l’oeil du savant, muni de verres puissants.
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