U początków sporu o „minimalizm” i „maksymalizm” w polskim katolicyzmie społecznym

Abstrakt

[Abstrakt tylko w j. francuskim / Abstract only in French]

Aux origines de la dispute le «minimalisme» et le «maximalisme» au sein du catholicisme polonais social

La dispute sur le minimalisme et le maximalisme a été entamée, au sein du catholicisme polonais social, par la parution de l'article de S. Stomma dans le mensuel „Znak” (Signe) en 1947. Il a considéré le «minimalisme» en tant qu'attitude consistant, d'une part, à renoncer à influencer la vie politique, à proposer des solutions à la politique gouvernementale, d'autre part, à se limiter aux activités théologiques, philosophiques, morales et culturelles. La plupart des rédacteurs de „Tygodnik Powszechny” (Hebdomadaire Universel) ont choisi cette position. Celle-ci a été critiquée notamment par les publicistes de „Tygodnik Warszawski” (Hebdomadaire de Varsovie), militants du Parti du Travail (J. Braun). Dans „Tygodnik Powszechny”, le Père Jan Piwowarczyk, grand spécialiste de l'enseignement social de l'Eglise Catholique, a polémiqué avec les thèses de Stomma. Les adversaires de ce dernier ont promu le maximalisme et, ainsi, la présence des formations catholiques, y compris un parti politique, dans la vie sociopolitique polonaise. La genèse des deux attitudes se trouve dans les activités de l'organisation étudiante „Odrodzenie” (Renaissance), où ont cohabité des milieux dont les membres insistaient sur la coopération avec la démocratie chrétienne (Lublin, Varsovie) et voulaient limiter leur influence à la formation intérieure de leurs membres (Vilnius, Lvov).