Patrocinium św. Jakuba Większego Apostoła w ikonografii kościołów metropolii poznańskiej
Abstrakt
[Abstrakt tylko w j. francuskim / Abstract only in French]
Le Patrocinium de l’apôtre saint Jacques le Majeur dans l’iconographie de la métropole de Poznañ
Le colloque consacré au culte de saint Jacques le Majeur et aux itinéraires empruntés par les pèlerins de l’Europe centrale et orientale se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle, qui a eu lieu à Cracovie en avril 1998, a introduit la Pologne dans le champ des recherches sur le culte de l’Apôtre. Jusqu’à présent, des travaux de recherche d’une grande portée ayant pour objet la tradition de pèlerinages au tombeau du Saint étaient poursuivis avant tout par la Société Saint Jacques en Allemagne et un comité international d’experts travaillant sous les auspices du gouvernement de Galice. Ces recherches ont eu pour résultat de nombreux travaux touchant différentes disciplines historiques, entre autres l’iconographie.
Comme il résulte des recherches effectuées en 1998 sur les lieux du culte et dans les archives, il existe en Pologne 140 patrociniums du Saint. La plupart d’entre eux se trouvent sur des terres essentiellement polonaises. Parmi les églises de la métropole de Poznañ, il y en a onze qui sont situées sur le territoire du diocèse de Poznañ et deux au diocèse de Kalisz. On y trouve des représentations du Saint qui permettent d’établir un lien direct entre l’iconographie et le saint patron de l’église. Dans la plupart des cas, le patrocinium en tant que facteur évocatoire dans l’iconographie reste lié à l’histoire du culte. Les représentations du saint patron se trouvent le plus souvent dans le maître-autel, mais aussi dans la décoration des nefs et des chapelles. Le rang de l’Apôtre est également souligné par la façon dont celui-ci est présenté. Dans les exemples examinés, l’iconographie du patrocinium de saint Jacques le Majeur reflète avant tout les modèles et types de présentation caractéristiques de l’art européen. Cependant, ceux-ci portent souvent l’empreinte des traditions et moyens d’évocation typiques du pays, ainsi qu’une empreinte locale incontestable, tels les éléments d’habillement ou de topographie du terrain.
La valeur esthétique des oeuvres examinées cède visiblement le pas à la clarté de la représentation du Saint. L’aspect cultuel reste au premier plan et peut être considéré comme une manifestation de l’unité du monde chrétien dans une dimension spirituelle. Le signe formel de la communauté chrétienne est l’iconographie liée au culte. Le patrocinium reste donc un facteur stimulant l’iconographie, qui a ses racines dans la reverentia, cette vénération particulière dont on entoure les reliques et les objets de culte qui y sont liés.
Les recherches effectuées jusqu’à présent sur les lieux du culte et aux archives de la métropole de Poznañ ont démontré la pauvreté des sources conservées relatives aux patrociniums en question. Dans le cas des églises examinées, la minceur des documents disponibles et classifiés n’a pas permis de donner une image complète de l’iconographie sur le fond de l’histoire du culte. A l’avenir, les recherches sur l’iconographie de saint Jacques ou d’autres saints devraient être fondées sur des recherches historiques approfondies. En effet, l’histoire du culte donne un fondement aux recherches iconographiques et constitue un indice crédible, permettant une interprétation exacte des modèles et types qui apparaissent dans les représentations hagiographiques.
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