Zarys dziejów recepcji Mickiewicza w Lublinie i na Lubelszczyźnie
Abstract
Coup d’oeil sur l’histoire de la réception de l'oeuvre de Mickiewicz, à Lublin et dans ses environs
Les poèmes de Mickiewicz furent connus à Lublin avant que le premier recueil de poésie ait vu le jour. Onufry Pietraszkiewicz, secrétaire de l’Association des Philomates, enseignant à l’École Palatinale de Lublin (1821 - 1822), avait chez lui les „vers d’Adam” et il gagna six souscripteurs pour l’édition du 1er vol. de Poésies, dont un exemplaire lui avait été remis à cette époque, durant un week-end à Puławy.
A Lublin, c’est François Morawski qui étudia les premiers poèmes de Mickiewicz, et il en fit la critique dans les lettres qu’il écrivit à ses amis. À Piotrowice près de Lublin, c’est Kajetan Koźmian qui prenait connaissance de l’oeuvre de Mickiewicz.
On ne peut dire grand’chose sur la réception de l’oeuvre de Mickiewicz durant les années suivantes, car Lublin n’était pas, à cette époque, un foyer de culture mais une des villes chefs - lieux de „gouvernement” du Royaume du Congrès, sous l’occupation russe. La censure tsariste ne permettait pas toujours d’écrire librement sur Mickiewicz, et il y a un fait curieux à noter sur ce point: „La Gazette de Lublin” („Gazeta Lubelska”) ne parut pas, le jour où l’on fit venir les dépouilles mortelles de Mickiewicz pour les déposer dans les souterrains de la cathédrale de Wawel.
Dans la 7eme dizaine d’années du XIX s., on représenta pourtant à Lublin, un fragment des Aïeux — comme opéra. Dans son livre Le snobisme et le progrès, Żeromski mentionne une représentation des Aïeux (en conspiration) à Nałęczów. C’était des artisans „à peine sachant lire” qui étaient des acteurs. Żeromski avait même connu un ouvrier qui savait par coeur de longs fragments du Livre des Pèlerins Polonais.
L’armistice de 1918 ouvre une période plus favorable aux études sur Mickiewicz. L’Université Catholique de Lublin, fondée à cette époque, devient un centre d’études qui va apporter des contributions durables, enrichissant ainsi les résultats des recherches sur Mickiewicz. Les professeurs en philologie polonaise ont souvent tenu des cours sur Mickiewicz. Chaque génération d’étudiants a suivi ces cours. Le premier professeur en philologie polonaise à l’Un. Cath. de Lublin, Pierre Bańkowski, étudia beaucoup Mickiewicz; Victor Hahn écrivit plusieurs études consacrées à l’auteur de Pan Tadeusz-, Henri Życzyński laissa plusieurs ouvrages sur Mickiewicz.
Après la IIe Guerre Mondiale, professait à L’Université Catholique de Lublin, l’un des plus grands connaisseurs de Mickiewicz, Jules Kleiner, qui fit imprimer par la Société des Sciences de cette université sa monographie sur Mickiewicz (1948). À la même époque, professait Stefan Kawyn, en étudiant l’histoire du culte de Mickiewicz. Maintenant, le professeur Czesław Zgorzel- ski, auteur de quelques études sur Mickiewicz, tient des cours sur notre grand poète.
Le périodique littéraire „Kamena”, fondé en 1933, lui a consacré, à l’occasion du centième anniversaire de Pan Tadeusz, un intéressant numéro.
A l’heure actuelle, à l’occasion du centenaire de Mickiewicz, la Société des Sciences de l’Université Catholique de Lublin, la Société littéraire Mickiewicz (Tow. Literackie im. Mickiewicza) ainsi que l’Association des Écrivains Polonais (Związek Literatów Polskich) et le Comité de „l’Année Mickiewicz” (pour commémorer le centenaire de la mort du poète) de la Voïevodie de Lublin préparent plusieurs soirées à l’honneur du poète.
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