O strukturze słownej III cz. „Dziadów” (Zarys problematyki)
Abstract
Dialogues et monologues dans la IIIe partie des Aïeux (Coup d’oeil sur l’ensemble des problèmes).
L’étude a un caractère postulateur: elle présente l’ensemble des problèmes à étudier, relatifs à la structure des dialogues et des monologues, dans la Ille partie des Aïeux, et constate dans l’introduction que ces problèmes n’ont pas encore été élaborés.
L’auteur choisit comme point de départ le problème du vocabulaire de l’oeuvre, si souvent mentionné par les historiens. 11 attire l’attention sur la fonction particulière du barbarisme et du vulgarisme. Tous les deux, ils sont soumis à la loi de la „polarisation”: ils ont leur pôle négatif, qui exprime la satire, et le pôle positif, où à l’aide du vulgarisme et du barbarisme sera prononcée la sentence contre le monde des persécuteurs. Très importantes sont les „expressions figées”, souvent symboliques, revenant dans le texte comme un refrain, et les métaphores des Aïeux, qu’il faudrait étudier dans leur rapport avec la conception de l’oeuvre entière et comme élément de construction dramatique. A ce problème-là, il faut ajouter celui des grands „tableaux de mots” dans les scènes-visions.
La construction des dialogues mérite une étude à part. Ceux-ci sont très riches, nombreux et différenciés. Ils sont aussi sujets à la règle de „polarisation”: l’auteur en donne un exemple, en analysant le type de dialogue „inquisiteur” (dialogue-instruction), réalisé dans la scène des exorcismes (pôle positif) et dans celle de l’interrogatoire de l’abbé Pierre (pôle négatif). Le dialogue-conversation est non moins différencié. Une analyse détaillée de la scène VIII, scène du bal chez le Sénateur, le montre suffisamment. On peut considérer comme motif central celui de Rollison, puisqu’il est toujours répété dans les conversations, dans les pensées, dans les jurons et dans les prières des personnages. Les passages épiques tiennent beaucoup de place dans la IIIe partie des Aïeax. Ce sont: les récits sur les martyrs, Y Episode de la IIIe partie des Aïeux, les paraboles, les fables. Ils remplissent différentes fonctions: exposition (ils introduisent le lecteur dans l’atmosphère des persécutions de la jeunesse de Wilno et de Varsovie), commentaire idéologique, et enfin — annonce dramatique.
De nombreuses intercalations: chansons, vers, chants de Noël, récitatifs, parties de choeur, enfin les monologues, dont les plus grands — la Grande et la Petite Improvisation — ont été étudiés de plus près, tous ces détails ont causé bien de soucis aux investigateurs. Parmi ces formes de monologue c’est la prière qui dénote un dynamisme remarquable, revenant sans cesse dans des passages parfois assez longs, parfois très courts. Dans l’analyse de ces problèmes il faut recourir aux renseignements que les études sur la syntaxe et sur la versification peuvent fournir.
Finalement il faudra se poser des questions générales auxquelles doivent aboutir les recherches: quelle sorte de drame représentent les Aïeux? Sont - ils un reportage historique ou un mystère? Pièce à écouter ou à voir? C’est sans doute une oeuvre complexe, mais certainement elle a été crée pour la’scène. L’auteur de la présente étude énonce la thèse suivante: nous avons affaire à une grande „théâtralisation” de la parole dans ce drame: il suffit d’indiquer les traits caractéristiques de la syntaxe, la présence d’indications sur la mise en scène et de souligner l’habileté du poète de créer des tensions dramatiques et la diversité des formes et des climats,
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