Spiżowy Adam. Nowaczyński wobec legendy Mickiewicza. Impresja bez pretensji

  • Jakub A. Malik

Abstract

[Abstrakt tylko w j. francuskim / Abstract only in French]

Adam d'airain. Nowaczyński face à la légende de Mickiewicz. Impression sans prétensions

L'oeuvre de Nowaczyński est habituellement regardée comme une „querelle avec la tradition romantique”. Avec cette tradition dont l'emprise fut marquante pour ce qui est des écrivains de la Jeune Pologne; parmi ces écrivains, Nowaczyński apparut comme un auteur à part. Son attitude est généralement caractérisée à travers l'incipit de son Meander XCVII: „Je me fiche de votre romantique trinité...”. L'auteur de l'article propose non seulement une réinterprétation de ce texte, mais encore celle de tout ce courant thématique. L'attitude de Nowaczyński à l'égard de la légende de Mickiewicz sert ici d'exemplification. L'activité de Nowaczyński se trouve confrontée avec le combat mené par Tadeusz Boy-Żeleński pour faire tomber de leur piédestal les prétendus grands, pour dégonfler les légendes, mais on fait observer moins de superficiel chez le premier de ces auteurs. Déjà dans ses Parerga do „Cyganerii warszawskiej” (1911), il donne à Mickiewicz la première place au sein de la nouvelle trinité (Mickiewicz, Norwid, Wyspiański) par lui lancée. Dans ses publications relatives à Mickiewicz, étudiées dans le présent article, Nowaczyński s'efforce (en apparence, dans le sillage de Boy, mais, en réalité, contre lui) de montrer une vraie image d'Adam Mickiewicz, homme ayant ses faiblesses et subissant des influences du milieu. Selon Nowaczyński, cela n'est point un trait négatif, mais − au contraire − une chose qui confirme la grandeur de l'auteur de Messire Thaddée. Nowaczyński insiste sur le réciprocité de réactions: une image faussée de Mickiewicz donne une image faussée du romantisme et une image faussée du romantisme produit à son tour une image faussée de Mickiewicz.

Published
2019-08-06
Section
Articles