Związek rozprawy Mickiewicza „O nowoczesnym malarstwie religijnym Niemców” z f francuskim odrodzeniem sztuki chrześcijańskiej
Abstract
Rapport de la dissertation de Mickiewicz sur la peinture religieuse moderne des Allemands avec la renaissance de l’art chrétien en France
C’est en partie la reconnaissance pour le bon accueil qu’on avait fait, en Allemagne, aux émigrés polonais de 1830 et pour attitude bienveillante de certains écrivains allemands de cette époque, qui éveilla chez Mickiewicz de l’intérêt pour l’art allemand (Dzieła Mickiewicza, wyd. nar. t. VI. p. 164). Mickiewicz s’est toujours intéressé aux arts plastiques. Sous l'influence d’une pensée religieuse ardente, il désira propager le développement de l’art religieux. L’attitude de ceux qui l’entouraient en France fut un encouragement de plus. Mickiewicz adhéra à l’action initiée, en 1833, par Montalembert qui lui était sympathique comme auteur de l’avant - propos à l’édition française du Livre des Pèlerins. L’article de Mickiewicz sur la peinture religieuse allemande prouve qu’il se solidarisait avec Montalembert, grand admirateur de l’art chrétien, qui défendait les monuments de cet art contre les barbares destructions et contre les rénovations non moins barbares. C’est avec la collaboration de Montalembert que prit son essor un mouvement de renaissance de l’art gothique en France. Une pareille renaissance de l’art gothique avait déjà eu lieu en Angleterre et en Allemagne. Dans les oeuvres d’art du Moyen Age, Montalembert appréciait surtout les élans du sentiment religieux, l’harmonie entre la création artistique et la foi. Mickiewicz, qui participait aux réunions de dimanche chez Montalembert, émettait des opinions semblables à celles de son hôte quand il écrivait que l’art de l’époque qui suivit la Renaissance: „...ayant renié l’esprit de l’Evangile, avait perdu toute influence morale”. 11 considérait l’art moyennageux comme vraiment populaire et spiritualise; voilà pourquoi il jugea digne d’admiration et de louanges le rapprochement des artistes allemands du groupe des „Nazaréens” au quatrocento. Tous les deux, Mickiewicz et Montalembert, ils considéraient Overbeck comme le plus éminent peintre religieux de leur époque.
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