Od „śmierci Boga” do „śmierci filozofii”. Kilka uwag o przyczynach samo-dekonstrukcji filozofii
Abstrakt
[Abstrakt tylko w j. francuskim / Abstract only in French]
De „la mort de Dieu” à „la mort de la philosophie” . Quelques remarques concernant l'autodéstruction de la philosophie
C’est dans le fait de renoncer à poser des grandes questions importantes que se manifeste la crise de la philosophie. Une telle grande question posée par l’homme est celle concernant Dieu. Le problème de l’existence de Dieu constitue la question immanente de la métaphysique.
C’est un certain effort religieux qui accompagnait, depuis toujours, presque parallèlement, la compréhension de la réalité atteignant son point culminant dans l’affirmation de Dieu - raison ultime de cette réalité. C’est justement cet effort de l’homme de se définir religieusement a souvent stimulé la compréhension de la réalité (fides quaerens intellectum). La métaphysique se formait et mûrissait dans le contexte de la réalité conçue comme sacrée.
La crise de l’instinct religieux qu’on observe à la fin du XVe et au début du XVIe ss. a donné comme suite le mythe de «la mort de Dieu». La philosophie moderne qui donnait la parole au rationalisme et au volontarisme est devenue le facteur favorisant le développement de ce mythe. En perdant son caractère intellectuel, la philosophie qui répondait de plus en plus aux besoins pragmatiques de l’homme, devennait l’idéologie. De cette manière elle a commencé de trahir elle-même. Les mythes et, entre autres, celui de «la mort de Dieu» témoignent de la autodéconstruction de la philosophie.
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